Que semer au potager en septembre ?

Quelques idées de semis au potager urbain en septembre.

Les récoltes de légumes et fruits sont (enfin) sympathiques en août et septembre, c’est-à-dire à la fin de la saison chaude. Mais c’est le moment de se demander ce que l’on peut semer avant l’hiver pendant que les températures et la longueur des journées le permettent encore !

Pour faire simple, c’est le moment de vous raconter des salades !

Nous avons laissé monter en graines les laitues feuilles de chêne et les pieds de roquette cultivées semés au printemps. Ils se sont ressemés autour du pied et donnent de jeunes pousses (intéressant n’est-ce pas ?). C’est exactement comme ça que nous voyons le jardinage à Urban_French_Garden. Comme vous l’avez compris, nous semons une première fois et la nature fait le reste du travail, c’est l’idée de fond: autonomie ! Nous, nous souhaitons uniquement déguster :). En parlant de complète autonomie, un jour nous vous raconterons l’histoire extraordinaire de notre roquette sauvage

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En conclusion, il est encore temps de semer le mesclun (laitue feuille de chêne et roquette cultivée) sous abri (serre, tunnel, chassis, etc.) et dehors, mais dans ce cas il faut prévoir une manière de les abriter lorsqu’il fera froid ! Suggestion: créer un tunnel avec un voile de forçage. Petit point météo: il va pleuvoir toute la semaine chez nous, c’est le moment idéal !!

Après plusieurs tentatives échouées de semis d’épinards en Normandie, il semblerait que notre terre de la région parisienne soit plus adaptée à ces derniers. L’année dernière, les semis dans la serre au mois d’octobre ont été couronnés de succès. Les jeunes plants ont commencé à pousser sur la fin de l’année, ont stagné pendant l’hiver et ont redémarré au printemps de plus belle. Nous avons eu le plaisir de déguster nos premiers épinards cette année ! Bien que nous les ayons laissés monter en graines, et qu’ils soient toujours sur pied à certains endroits dans la serre, nous ne savons pas si les graines seront fertiles. Pourquoi ? : une invasion de pucerons en avril a affaibli nombre de nos plantes et particulièrement les épinards qui montaient en fleurs. Notre volonté d’apporter du terreau et du compost, pour améliorer la capacité de rétention d’eau et enrichir en humus, va également impacter le cycle naturel. Cette action sera certainement fatale aux graines tombées au sol qui se retrouveront trop profondément enterrées. Nous allons donc en ressemer dans quelques jours et en profiter pour peaufiner notre technique de culture de l’épinard géant d’hiver afin d’initier son cycle d’autonomie. Prenons tout de même en compte qu’il faudra les arroser…

Photo témoin du début de l’année 2019, avec au dernier plan les épinards géant d’hiver et autour le mesclun de printemps

C’est aussi l’époque des semis de mâche ! Nous avions échoué en même temps que les épinards (je vous laisse imaginer comment cela peut être agaçant ahahah). Ce sera la première fois que nous réessayons depuis et c’est vraiment excitant. Nous en avons semée il y a deux semaines et il semblerait que cette fois-ci elle ait levée. C’est alors que nous sommes face à un nouveau problème, comment être sûr qu’il s’agit bien d’elle ? Il faut avouer que pour le moment on distingue uniquement 2 petites feuilles d’un centimètre et que cela pourrait être une autre plante. Attention danger ! il est passionnant d’observer les pousses dès qu’elles sortent de terre et de reconnaître ce que nous avons réussi à faire pousser. C’est magique :). Nous reconnaissons en un clin d’œil beaucoup des plantes que nous cultivons depuis des années, mais les nouvelles nous donnent du fil à retordre ! C’est ici que réside le danger. Nous faisons plein d’essais de nouvelles graines cette année encore avec la technique de Masanobu Fukuoka : le mélange de graines semées ensemble sur une même surface. Le fait de mélanger les graines, de ne pas désherber la terre (c’est vrai même quand on la met à nu et que l’on laboure) et par conséquent d’avoir nombre de plantes pouvant germer en même temps, peut être source d’erreur d’identification. Petit rappel: de nombreuses plantes sont toxiques, voire mortelles. Conseil: bien se renseigner et être certain de ce que vous cueillez et ingurgitez. Pour en revenir à notre mâche 🙂 elle est trop petite pour être certain qu’il s’agit bien d’elle !

Vue aérienne d’un coin de semis en pleine terre et en plein air

Vous pouvez également réaliser un semis de radis noir. Nous avons très bien réussi cela en Normandie mais ne souhaitons pas recommencer cette année car nous priorisons d’autres essais.

Cette année, nous tentons la culture du chou kale. Vous trouverez des vidéos de cette nouvelle expérience sur Instagram et Youtube. Nous avons depuis longtemps du chou de Daubenton dans le jardin, c’est un chou perpétuel que nous effeuillons au fur et à mesure. Comme le chou kale, il ne pomme pas. Nos choux kale vont certainement finir dans nos assiettes d’ici la fin de l’hiver ! Il est présent quand le potager est au ralenti !! Les nôtres ont été semés tardivement, c’est à dire le dernier mois conseillé: fin juillet. Je vous vois sourire … oui j’ai failli raté le coche ;). Ils poussent tranquillement depuis. Nous avons choisi le chou kale car il ne craint pas les gelées, il fait parti des rares légumes feuille qui pousse en hiver et que l’on peut récolter jusqu’au printemps. Si vous n’en avez pas semé, vous pouvez tout à fait acheter des plants et vous lancer dans l’aventure chou kale !! Les variétés choisies sont les suivantes: Le noir de toscane précoce, rouge de Russie, Frisé, Petite anecdote: les anglais en raffolent.

UFG vous souhaite un bon jardinage !!