Les plantes sauvages de nos villes et jardins

Article inspiré des bons conseils d’Océane Weil

Urban French Garden a participé à une sortie nature à Maisons-Laffitte (78) avec Océane Weil. Passionnée par les plantes comme nous, Océane propose une promenade de deux heures pour découvrir ou redécouvrir les plantes sauvages qui poussent autour de nous, à portée de nos mains et pour certaines à portée de nos assiettes ;).

Après avoir pris le temps de préciser les risques liés à la consommation des plantes sauvages dus à la pollution humaine et animale dans nos villes, campagne et jardin, elle vous apprend à identifier quelques plantes principales, telles que l’ortie, le lierre, le pissenlit, le plantain, le lierre terrestre, et tant d’autres. Par exemple, nous avons tous en tête la fameuse histoire (légende urbaine ?) du pipi de renard sur les fraises ou les mûres trop basses pour les cueillir, alors qu’en réalité, ce sont les matières fécales des renards, mais aussi celles des chiens et chats qui sont porteuses du parasite échinococcose alvéolaire (un genre de ténia) qui présente le danger mortel, et oui.

Oui à la curiosité, oui à l’aventure, mais avec des connaissances certaines et de l’attention (Le film « Into the wild » réaliser par Sean Penn, en 2008, l’a encore démontré).

Nous n’avons pas eu besoin de marcher des kilomètres pour se retrouver en présence d’une grande diversité de plantes à nos pieds. La formation de diététicienne nutritionniste d’Océane permet d’en apprendre plus quant à l’utilisation des plantes ainsi que leurs bienfaits. La balade se déroule dans une ambiance chaleureuse et décontractée, pendant qu’Océane répond à toutes vos questions. Parmi les formules qu’elle propose, nous avons choisi la formule avec livret en complément qu’elle nous a envoyé très rapidement. Le livret reprend toutes les informations fournies, photos des plantes étudiées à l’appui. Ce modèle permet de profiter au maximum de la découverte des plantes avec nos sens : vue, toucher et odorat, au lieu de prendre des notes.

En images, voici quelques-unes des plantes présentées, celles-ci étant depuis longtemps présentes et choyées dans notre jardin.

Vous trouverez toutes les informations sur les prochaines sorties et ateliers proposées par Océane Weil sur son site : https://oceane-nature.business.site/, et pour la partie coaching de son offre conseil en nutrition, utilisez le lien suivant : http://www.oceane-nature.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/oceane.nature/

Facebook : https://www.facebook.com/oceane.nature/

PS: Merci Océane 😉

Nous vous proposons un petit complément de photos de notre jardin urbain montrant les plantes sauvages comestibles présentes depuis notre arrivée.

L’histoire extraordinaire de notre Roquette Sauvage !

La roquette sauvage est indéniablement notre préférée. Sa découverte dans notre jardin a été un beau cadeau et tous les ans nous sommes heureux de la voir réapparaître.

Tous les printemps, nous scrutons le sol à la recherche de son apparition et c’est à chaque fois avec soulagement que nous la retrouvons fidèle au poste. Nous sommes devenus des gourmands de la roquette sauvage que nous laissons joyeusement proliférer pour notre plus grand plaisir.

Pour la multiplier, la meilleure méthode est de la laisser réaliser son cycle complet jusqu’à sa montée en graines (comme beaucoup d’autres vous allez me dire ;). Lorsque celles-ci arrivent à maturité, les branches portant les graines deviennent sèches. Le plus simple est alors de les poser à l’endroit même où vous souhaitez la voir réapparaître au printemps suivant. Ça marche à tous les coups ! En revanche, nous avons déjà essayé de la replanter jeune, alors qu’elle n’a que quelques feuilles, mais sans succès. En effet, elle a la particularité d’avoir des racines très profondes et fragiles qui se cassent à chaque fois que nous essayons de la déterrer. La racine ayant cassé-court, les plants ne reprennent jamais. La longueur de ses racines lui procure l’avantage d’une bonne adaptation au terrain pauvre et au climat sec de l’été.

Au printemps, les pluies régulières donnent des feuilles tendres et jeunes en quantité et l’on peut alors se préparer d’énormes salades. L’été, les feuilles s’épaississent avec la sécheresse et leur goût s’intensifie au point de piquer le nez, comme la moutarde (elles sont de la même famille, celle des brassicaceae ou crucifères). A noter que nous ne l’arrosons jamais, ni pour qu’elle pousse, ni même en période de sécheresse. De plus, elle n’en a pas besoin ! Et puisqu’elle est quasiment envahissante, nous nous réservons le droit de la déguster uniquement lorsqu’elle est à notre goût, cela ne nous empêchant pas d’en manger en grande quantité. Depuis que les pluies sont revenues, elle redonne de jeunes feuilles tendres que nous allons pouvoir cueillir avant que le gel ne les fasse disparaître.

Nous déclarons la roquette sauvage grande championne de notre jardin pour son goût, sa productivité et son autonomie ! Youhou !!

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